
Notre hôtel "The Signature" ne fait pas casino et est un peu à l'écart derrière cette rue (l'avantage principal étant d'avoir le calme et le luxe pour moins cher) mais il est affilié à l'un des plus gros palace : le MGM Grand.
Les deux hôtels communiquent d'abord par de longs couloirs vitrés (avec tapis roulants comme dans les aéroports, pour pas perdre de temps !) puis par un large passage bordé de commerces luxueux et enfin, le casino !




A l'intérieur de ces palaces, moquettes épaisses, marbres ou sols en pierres lisses et brillants (et très glissants aussi !), lustres gigantesques, tableaux modernes, plafonds en verre coloré, fontaines, colonnes et statues... le "Martinez" à Cannes peut aller se rhabiller ! Chaque palace a son casino, les personnes âgées se trainent sur leurs fauteuils roulants jusqu'aux machines à sous et jouent frénétiquement toute leur petite monnaie pendant des heures. Il est permis de fumer dans le casino : tout est fait pour garder le client. Les serveuses aux mini-jupes très très raccourcies se dandinent des tables de jeux aux roulettes, servant gratuitement chaque joueur (pour qu'il n'ait pas à se lever et abandonne sa place au jeu pour boire un coup : la machine à sous rapporte plus que le bar évidemment). Tous les vices sont là, réunis dans une seule ville : derrière ces murs, on mélange à souhait les drogues, le jeu, la prostitution, la corruption : tout n'est qu'une question de dosage. Tout est fait pour consommer : que ce soit en spectacles, en expositions ou musées, en vêtements, bijoux ou restos, voitures de luxe, casino ou parc d'attraction. Nous-même n'avons pas joué un seul cent, mais Isa n'a pas résisté aux boutiques des centres commerciaux !


Nous traversons les palaces que n'avions pas vu la veille : le "Tropicana", "l'Excalibur" avec son château merveilleux de dessin animé, le "New-York" avec sa Statue de la Liberté, ses buildings, le pont de Brooklyn et le "Luxor" avec sa pyramide de 100 mètres de haut et la reproduction du Sphinx. Là encore, comme la veille nous croisons plus que jamais des machines à sous par centaines, des kilomètres carrés de moquette et de faux pavés.
Vers 14h, on reprend la route direction le palais des autoroutes qui se croisent à l'infini : Los Angeles (on a même croisé cette expression sur un livre de rando : "ces canyons sont aussi complexes que le réseau d'autoroutes de L.A." !)
Merci pour tous vos messages, on vous fait de gros bisous à tous !
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